Edito
ISSI fait son cinéma : Une page se tourne, une nouvelle ère commence
L’année s’achève, emportant avec elle son lot de souvenirs, de joies et d’incertitudes, pour laisser place à ce moment si singulier que sont les fêtes de fin d’année. Comme un écho au passage du temps, ce mois de décembre ramène avec lui des rituels qui nous sont familiers : se retrouver en famille, partager un repas, et parfois même, pardonner. Un instant suspendu, où les sourires se font plus tendres et les querelles s’effacent dans la chaleur de retrouvailles souvent trop rares.
C’est en hommage à Alain Delon, disparu le 18 août dernier, que nous avons choisi de consacrer ce numéro au septième art. Delon, icône incontestée du cinéma français, a marqué des générations par son charisme et son élégance. Des films comme La Piscine, où son duo avec Romy Schneider a marqué les esprits, témoignent de cette aura intemporelle. En célébrant son œuvre, nous explorons à travers ces pages les multiples facettes d’un cinéma qui inspire, qui fascine, mais qui reste aussi profondément ancré dans nos mémoires collectives. Pour rendre cet hommage le plus vivant possible, nous avons eu l'occasion d'aller à Los Angeles, et plus particulièrement à Hollywood, pour visiter les mythiques studios Paramount. Plonger dans ces lieux emblématiques nous a permis d'approfondir nos recherches et de vous offrir un regard unique sur l’âge d’or du cinéma, là où tout a commencé.
Dans l’esprit des fêtes, comment ne pas évoquer ces films cultes qui accompagnent invariablement nos soirées de décembre ? Maman, j’ai raté l’avion et ses pièges ingénieux, Pretty Woman et la robe rouge inoubliable de Vivian Ward, ou encore la douce mélancolie de The Holiday. Ces films sont bien plus que des divertissements : ils incarnent des instants de rêve, de légèreté, et sont devenus de véritables repères esthétiques. La mode, omniprésente dans le cinéma, est également à l’honneur dans ce numéro. Qu’il s’agisse des biopics sur les grands couturiers, comme Yves Saint Laurent ou House of Gucci, ou des villas mythiques du grand écran – de la Villa Malaparte, théâtre du Mépris, à la Beverly House du Parrain – chaque décor, chaque tenue devient une œuvre en soi, figée dans l’imaginaire collectif.
Après dix saisons marquées par tant d’articles, de rencontres et d’inspirations, ce 61ème numéro sonne pour moi comme la fin d’une aventure. C’est avec une profonde émotion que je tourne cette page, en vous écrivant pour la dernière fois dans ces colonnes. Ce n’est cependant pas un adieu, mais plutôt le début d’une transformation : ISSI Magazine se métamorphose en 2025. Une nouvelle ère s’ouvre, remplie de promesses et de projets que nous avons hâte de partager avec vous. L’histoire continue, et elle s’annonce encore plus riche, plus surprenante. Merci d’avoir été là, et de continuer à nous suivre pour ce qui s’annonce être un chapitre passionnant.
Joyeux Noël à toutes et tous !